Translate

Saturday, October 4, 2014

psychologie ; l'être social et ses caractéristiques

 l'Être social


Ce qui permet à l'ensemble de nos "qualités biologiques" de s'actualiser, c'est le rapport que nous avons avec notre environnement c'est à dire avant tout, les autres.

Un être humain n'est jamais complètement isolé. Sa vie toute entière dépend des échanges qu'il entretient avec ses semblables. Il fait partie d'un ensemble dont il dépend depuis qu'il est sorti du ventre de sa mère. Depuis cette époque, il a appris à faire siens les comportements et pour tout dire les valeurs des personnes de son entourage au premier rang desquels se trouvent ses parents.

Cet environnement d'hommes et de femmes modèle chaque être humain au point de dire que "nous ne sommes que les autres". Plus exactement disons que "nous sommes la trace qu'ont laissés les autres dans notre système nerveux, dans les rapports que nous avons eus avec eux" (Henri Laborit). L'autre me fait exister à tel point que "C'est faux de dire : Je pense. On devrait dire : on me pense." (Arthur Rimbaud)

  • Being social
This allows all of our "biological qualities" to update is the relationship we have with our environment that is above all others. A human being is never completely isolated. His whole life depends exchanges he has with his peers. It is part of a package on which it depends since it came out of the womb. Since that time he has learned to his behavior and for all, the values ​​of those around him first and foremost are his parents. This environment of men and women to model each human being to say that "we are the others." More accurately say that "we track that have left others in our nervous system, in the reports that we have had with them" (Henry Laborit). The other makes me exist to the point that "It is wrong to say. Think I should say it is believed me." (Arthur Rimbaud)

  La relation à l'autre 
 
 
Ce qui nous fait être, ce sont les relations que nous avons établies avec les autres. Au niveau individuel, ces relations vont dans le sens d'une recherche de plaisir, de gratification. N'oublions pas, que le siège de la mémoire est également celui de l'affectivité. Or qu'est-ce que l'affectivité ? Nous avons vu qu'elle se résume fondamentalement à se faire plaisir ou ne pas se faire plaisir.
Nous agissons ; les autres nous renvoient une attitude qui nous laisse à penser que notre comportement initial est "convenable" ou pas. L'approbation des autres est source de contentement le rejet provoque le malaise. Dans cette logique, être parfaitement égoïste, c'est aider l'autre à vous aider.
Ainsi l'autre est pour nous source de gratification ou de douleur. Or rappelons-nous ! Un système nerveux - comme toute organisation vivante - cherche à maintenir sa structure. L'intermédiaire indispensable à cette fin est le plaisir. L'autre étant une inépuisable source de plaisir, la relation à lui est le moyen pour un être vivant de se maintenir en vie. D'où l'intérêt de poursuivre la relation. Inversement, si l'autre engendre le mal-être, la douleur, le stress, il devient un être à éviter ou à détruire. Si nous ne pouvons ni le combattre, ni le fuire, nous tombons en inhibition de l'action et subissons la panoplie de pathologies qui accompagnent cet état.

Dès lors, il est important pour chacun de nous de comprendre ce qui provoque le contentement de l'autre! 

  •  The relationship with the other

    What makes us, it is the relationships we have established with others. Individually, these relationships are consistent with a search of pleasure, gratification. Do not forget, the seat of memory is that of affectivity. Or what the emotions? We saw it basically boils down to have fun or do not have fun.
    We act; others send us an attitude that causes us to believe that our initial behavior is "appropriate" or not. The approval of others is a source of contentment rejection causes discomfort. In this logic, be perfectly selfish means helping each other to help.
    And the other is for us a source of gratification or pain. But let us remember! A nervous system - like any living organization - seeks to maintain its structure. The intermediate essential for this purpose is pleasure. The other being an inexhaustible source of pleasure, relationship to him is the way for a living to be kept alive. Hence the need to continue the relationship. Conversely, if the other breeds discomfort, pain, stress, it becomes a being to avoid or destroy. If we can neither fight nor flee, we fall in inhibiting the action and suffer the range of pathologies that accompany this condition. Therefore, it is important for each of us to understand what causes the contentment of the other!
     


Apprendre l'autre

Cet autre dont nous parlons depuis un moment qui est-il ? Il est l'ensemble des personnes avec qui nous avons eu des contacts. Si vous êtes très proches de vos parents, ces derniers occuperont une grande place dans "l'autre". Si les échanges que vous avez vécus se limitent à un groupe social aux valeurs bien marquées, "l'autre" s'exprimera en vous par les valeurs et les attitudes de ce groupe. Comment se fait-il que nous incorporions notre environnement ? Nous l'avons dit, nous avons besoin de nous conformer à lui pour survivre. Comment le faisons-nous ? La réponse arrive de suite.

Chaque groupe social se construit et fonctionne sur des valeurs, des codes que chacun se doit de respecter. Si l'action d'un individu du groupe va dans le sens des valeurs dominantes, ce dernier est congratulé, dans le cas contraire il est dénigré. Dans la première hypothèse il reçoit une "dose de plaisir", dans la seconde "une dose de douleur". Cette réponse affective est mémorisée - rappelons que le cerveau de la mémoire et de l'affectivité est le même -. Cette incorporation de valeurs sociales est si forte que le plus souvent nous n'avons plus conscience de sa présence et aussi de sa contingence ; elle devient un cadre de pensée qui sert à catégoriser le monde et qui n'est plus discuté. Presque sans prendre garde, par le seul jeu des sentiments, nous intégrons un code donc nous le respectons et le transmettons par nos paroles et par nos actes.
Toutefois, si l'incorporation inconsciente de valeurs fortes n'est pas suffisante il reste quelques artifices pour "s'occuper" d'une personne. Citons pêle-mêle, le divertissement - du pain et des jeux disaient les romains -, la répression. Mais aussi d'autres astuces absolument magistrales comme celles que nous appelons culpabilité ou récompense après la mort.
Mais revenons à l'inconscience. Une fois engrammée, intériorisée, une valeur devient un repère, un point fixe qui nous permet de nous situer dans un monde sans jalons. Elle est un guide pour la réflexion et pour l'action. Elle ne nous laisse pas seuls face à l'inconnu et à l'incertitude. Ce faisant, elle nous rassure, nous dispense de l'effort d'un raisonnement et surtout de la douleur d'une remise en cause vis à vis de nous et plus encore vis à vis des autres. La valeur nous aide à vivre dans un monde qu'elle contribue à éclairer. Pas étonnant, dès lors, que l'apprentissage social rejoigne les propriétés biologiques. Pas étonnant que nos affects entrent en jeu à chaque fois qu'une personne se risque à remettre en cause ce sur quoi on vit.

Quel qu'il soit, un comportement appris assure l'efficacité - même relative - de l'action sans demander d'effort pour être réalisé. En d'autres termes, il nous est utile. Dès lors tout ce qui va à l'encontre de l'habitude prise, de la valeur respectée est une atteinte à la structure biologique et doit, à ce titre, être détruit. L'agressivité est là, la préparation à la lutte est lancée, l'intolérance n'est pas loin, la recherche du pouvoir et l'asservissement non plus. Le but est toujours le même : survivre.
A l'inverse tout ce qui va dans le sens d'une valeur avec laquelle nous vivons nous rend plus forts. De manière générale, ce qui est différent nous déstabilise, affaibli notre structure alors que ce qui nous ressemble, nous renforce. Telle est la réaction de tout système vivant, du moins provisoirement. En effet, une phase de déstabilisation précède toute progression véritable (voir tout sur l'entraînement/l'adaptation). Mais voilà, nos deux premiers cerveaux ne se projettent pas dans l'avenir. Ils réagissent à une situation vécue par l'immédiateté du sentiment, un sentiment que la personne est pourtant capable d'adapter.
Dans tout ce qui précède, nous avons réagit comme si nous et les autres formions un ensemble homogène.
En ce qui nous concerne, il est possible que les expériences traversées, les apprentissages effectués, le patrimoine hérité, aient privilégié, chez nous, telle émotion, tel comportement plutôt que tel autre. Il est possible, par exemple, que nous soyons plus enclins au stress que notre voisin.
En ce qui concerne notre rapport aux autres. Nous rencontrons, dans notre quotidien, des personnes différentes, nous vivons des situations dans lesquels les valeurs attendues ne sont pas les mêmes. Si nous voulons être efficaces, nous devons savoir adapter nos qualités aux diverses situations. Nous devons savoir moduler nos réactions, nos comportements. Bref nous devons changer nos traits de personnalité en fonction des circonstances de la vie.
Cette attitude demande une analyse de nos comportements non plus sur la seule référence de nos propriétés biologiques mais également sur la base de l'adaptation de ces propriétés aux situations vécues.


  • Learn the other

    This other since we're talking about a time that is? It is the set of people with whom we have had contact. If you are very close to your parents, they occupy an important place in the "other". If trade you experienced are limited to a well defined social group for values​​, "the other" will speak to you by the values ​​and attitudes of this group. How is it that us to incorporate our environment? We said, we need to comply with it to survive. How do we do it? The answer came on.

    Each social group is built and runs on values​​, codes that everyone must respect. If the action of an individual in the group is in line with the dominant values​​, the latter is congratulated, otherwise it is disparaged. In the first case he receives a "dose of fun," the second "a dose of pain." This emotional response is stored - recall that the brain's memory and emotions is the same -. This incorporation of social values ​​is so strong that most often we have no awareness of his presence and also its contingency; it becomes a frame of mind that is used to categorize the world and is no longer discussed. Almost without noticing, by the interplay of feelings, we include a code so we respect him and pass by our words and our actions.
    However, if unconscious incorporation of high values ​​is not enough there are a few tricks to "take care" of a person. Include collage, entertainment - bread and games said Roman - repression. But also other tricks absolutely masterful as those we call guilt or reward after death.
    But back to unconsciousness. Once engrammed, internalized value becomes a landmark, a fixed point that allows us to place ourselves in a world without milestones. It is a guide for reflection and action. It does not leave us alone to face the unknown and uncertainty. In doing so, it reassures us we dispense effort of reasoning, and especially the pain of a challenge with respect to us and even more with respect to others. The value helps us to live in a world that helps illuminate. No wonder, then, that social learning is joining the biological properties. No wonder our emotions come into play whenever a person dares to question that on which we live.

    Whatever it is, a learned behavior ensures efficiency - even relative - action without requiring effort to be made​​. In other words, it is helpful. Therefore anything that goes against the usual assumption, respected value is an attack on the biological structure and should, as such, be destroyed. Aggressiveness is there, preparing for the fight is on, intolerance is not far, the search for power and subjugation either. The goal is always the same: survive.
    Conversely anything that goes in the direction of a value with which we live makes us stronger. In general, what is different destabilizes us, weakened our structure so that what looks like us, makes us stronger. This is the reaction of any living system, at least temporarily. Indeed, a phase of destabilization before any real progress (see everything on the drive / adaptation). But now, our first two brains do not project into the future. They react to a situation experienced by the immediacy of feeling, a feeling that one is yet able to adapt.

    In all the above, we react as if we and others formed a homogeneous whole.
    In our case, it is possible that the experiences crossings, the learning acquired, inherited wealth, have privileged among us such emotion, such behavior rather than another. It is possible, for example, that we are more prone to stress than our neighbor.
    With regard to our relationship with others. We encounter in our daily lives, different people, we are living in situations where the expected values ​​are not the same. If we want to be effective, we must know our qualities adapt to various situations. We must know how to manipulate our reactions, our behavior. In short we need to change our personality traits depending on the circumstances of life.

    This approach calls for an analysis of our behavior not on the only reference our biological properties but also on the basis of the adaptation of these properties to the experiences.

Les rôles : qualités de l'être humain et situations

La psychologie moderne tente de prendre en compte les comportements qui viennent de l'intérieur - comportements émanant directement de nos affects - et ceux dictés par l'extérieur - la situation vécue. La première étude est appelée approche selon les traits de personnalité, la seconde approche situationnelle.
La première approche prend en compte ce qui est profond et stable en nous (souvenons-nous de l'arbre). Elle postule que ce qui motive nos comportements vient de l'intérieur. Nos actes sont l'expression directe de quelque chose de si profond qu'ils dirigent notre vie indépendamment du lieu ou des personnes.
La seconde approche dit exactement l'inverse. Nous sommes conditionnés par le milieu dans lequel nous évoluons. Nous apprenons par observation et renforcement social. Tout notre être est assujetti aux situations qu'il vit. Cette approche a permis de révéler les rôles joués par les personnes.
Etre dans le rôle, c'est adopter un comportement en fonction de la perception que nous avons de la situation sociale. Si nous pensons et voyons qu'enseigner c'est être dur avec les autres, nous allons accomplir notre métier d'enseignant avec le masque et l'attitude du bourreau. Après les cours, nous pourrons rentrer à la maison et être les plus douces des personnes comme le sont tous les bons parents. Dans les deux cas, nous jouons un rôle. Cette notion de rôle a été particulièrement bien mise en lumière par le sociologue Erwin Goffman. Ce dernier a montré combien les personnes intégraient des rôles dictés par les valeurs reconnues ; se laissaient inconsciemment réduire à eux sans jamais être capable de les remettre en cause.
L'approche situationnelle prend en compte ces adaptations des personnes aux situations locales. Après analyse, elle dira : cette personne est dure au travail, douce à la maison. L'approche par les traits pourra, à partir d'une analyse différente, affirmer que cette personne est douce, un point c'est tout.
Comme toujours c'est une troisième approche intégrant à la fois ce qui nous caractérise le plus souvent - notre personnalité - et les adaptations aux situations qui apportent le plus d'informations sur ce que nous sommes.
Dans le chapitre suivant portant sur l'être réfléchi, nous vous proposerons de découvrir certaines facettes de notre personnalité. Pour ce faire, nous utiliserons une approche mixte. En revanche, nous utiliserons l'approche situationnelle dans le chapitre consacré à l'être sportif.
Au-delà des qualités attendues par un groupe et des qualités exprimées en certaines circonstances, il est des valeurs qu'une grande partie de la population d'un pays voir de la planète ont en commun. Sans regard sur le passé, nous avons tendance à considérer ces valeurs et les comportements qui vont avec comme naturels. Nous ne savons pas qu'ils nous ont été donnés par des "moments" de civilisations humaines. Nous avons oublié que ces valeurs sont contingentes donc discutables.
Nous n'avons bien entendu pas les compétences pour faire le tour des valeurs que nous avons hérité d'une histoire sociale récente. Cependant, nous aimerions discuter d'une d'entre elles. Nous aimerions aborder la relation au pouvoir.

  •  
    Roles: qualities of human beings and situations

    Modern psychology tries to take into account the behaviors that come from within - from behavior directly affects our - and those imposed by external powers - the situation experienced. The first approach under study is called personality traits, the second situational approach.

    The first approach takes into account the profound and stable in us (remember the tree). It postulates that what motivates our behavior comes from within. Our actions are a direct expression of something so deep they run our lives regardless of the place or people.

    The second approach says exactly the opposite. We are conditioned by the environment in which we operate. We learn through observation and social reinforcement. Our whole being is subject to the conditions he saw. This approach revealed the roles played by individuals.
    Being in the role, it is a behavior based on the perception we have of the social situation. If we think and see that teaching is hard to be with others, we will accomplish our teaching profession with the mask and the attitude of the executioner. After class, we can go home and be the sweetest people like all good parents. In both cases, we play a role. This notion of role has been particularly highlighted by the sociologist Erwin Goffman. It showed how people incorporated roles dictated by the known values; unwittingly allowed themselves to reduce them without ever being able to challenge them.
    The situational approach takes into account the adaptations of individuals to local situations. After analysis, it will say this person is hard at work, sweet home. The approach features may, from a different view, to say that this person is soft, and that's all.

    As always it is a third approach that integrates both what characterizes us most often - our personality - and the adjustments to situations that provide the most information about what we are.
    In the following on being thoughtful chapter, we will offer various facets of our personality. To do this, we will use a mixed approach. However, we will use the situational approach in the chapter on being sporty.

    Beyond the expected by a group and qualities expressed in certain circumstances qualities, it is values ​​that much of the population of a country view of the world have in common. Without looking at the past, we tend to consider these values ​​and behaviors that go with as natural. We do not know that they were given to us by "moments" of human civilizations. We have forgotten that these values ​​are contingent therefore questionable.

    We have obviously not qualified to go around the values ​​we have inherited a recent social history. However, we would like to discuss one of them. We would like to address the relationship to power.
     
    Un acquis : quand se figent en nous les valeurs d'une société. L'exemple du néolithique comme émergence de la propriété et de la dominance

    S'il est une valeur que d'aucun s'accorde à présenter comme naturelle c'est bien la propriété, la possession. Pourtant, les historiens les ethnologues remarquent que la propriété n'est absolument donnée. Elle s'est d'ailleurs développée assez récemment ; certainement au moment où l'Homme s'est sédentarisé.
    Il y a environ dix milliers d'années, sûrement suite au changement des conditions climatiques, l'espèce humaine a abandonné sa vie errante de cueilleur et de chasseur. Elle s'est fixée sur un sol et s'est mise à en exploiter les richesses. En quelques centaines d'années, un peu partout sur cette terre, des nomades sont devenus sédentaires, des chasseurs sont devenus paysans.
    Développant des techniques nouvelles, nos ancêtres se sont mis, pour la première fois, à produire plus que de besoin. Le blé en excès servait au semis de l'année suivante et à prévenir d'éventuelles mauvaises récoltes. De véritables petites fratries se sont constituées autour d'un grenier commun - coffre-fort de l'époque néolithique -. La propriété faisait ces premiers pas et avec elles de nouveaux maux.
    D'un côté, en se rendant moins dépendant des aléas de l'environnement, l'Homme a acquis une nouvelle puissance d'action qui n'a plus, dès lors, été démentie. L'Homme s'est spécialisé, développant des techniques toujours plus efficaces. Mais parallèlement, cette situation nouvelle a créé des inégalités. Un village pouvait posséder ce que le village voisin n'avait pas. Qu'une famine arrive et inévitablement les dépourvus allaient chercher à côté ce qu'ils n'avaient pas chez eux. Des batailles de villages se sont développées. En réponse des troupes de guerriers spécialisés se sont constituées prenant l'ascendance sur les paysans. Une hiérarchie est née, le pouvoir, la dominance et l'asservissement l'ont accompagné.
    Nous ne prétendons pas que ces comportements n'existaient pas auparavant. Nous disons que l'émergence de la propriété et des inégalités qu'elle a engendrées a décuplé les guerres, créé l'asservissement et établie les hiérarchies.
    La preuve en est que nous retrouvons vivant encore aujourd'hui sur de petites îles de l'océan pacifique certaines peuplades de cueilleurs - chasseurs qui ne connaissent ni les guerres ni les hiérarchies.
    Même si l'histoire paraît romancée, même si les dates peuvent être remises en cause, il reste le lien fort qui s'est créé il y a plusieurs milliers d'années, et que nous vivons encore aujourd'hui, entre propriété, dominance et guerres.
    L'aspect positif inhérent à la propriété est que chacun s'efforce d'égailler, d'embellir ce qu'il possède. Par ailleurs, la propriété matérielle protège l'être humain le rendant moins démunis face aux variations de son environnement. L'aspect terrifiant est qu'elle engendre l'envie, la jalousie, la guerre, la dominance et l'asservissement. Ce qui est possédé est soumis ; objets comme personnes.
    Rappelons-nous de ce que nous avons dit sur le rapport à l'autre. De lui nous tirons le bien-être, de lui nous éprouvons le malaise. Si l'autre est gratifiant pour nous, s'il nous permet de renouveler notre plaisir, c'est à dire de maintenir notre structure, nous éprouverons le besoin de le conserver à notre disposition. "Si, maintenant, un autre individu se trouve dans le même territoire et qu'il apprend qu'il peut se faire plaisir avec les objets et les êtres qui font plaisir à l'autre, il voudra, lui aussi, les avoir à sa disposition pour renouveler la gratification. L'autre opposera l'argument de la propriété. Ainsi se développe la notion de propriété qui apparaît comme le résultat d'un apprentissage." (Henri Laborit).
    Il a bien compris la médiocrité de la possession celui qui affirme "c'est une des pires perversion qui soit que de garder une rose par de vers soi " (Brassens).
    Mais plus que la seule propriété matérielle qui en fin de compte ne demande rien à personne - pour peu que chacun possède suffisamment -, aujourd'hui où nous mène la recherche de la dominance ?
    au niveau de la personne : la gratification pour celui qui domine ajoutée à la terreur de perdre cette dominance. L'inhibition de l'action, l'agressivité, la dévalorisation, à terme la maladie pour celui qui est dominé.
    entre les personnes : les luttes (compétition, guerre.) ou l'évitement.
    au niveau de la planète : une dilapidation des ressources et de l'équilibre naturel au profit de tout ce qui assure l'obtention du pouvoir et de l'argent.
    Alors pourquoi ne pas trouver une autre voie ? Mais Où ? Là où nous ne nous sommes pas encore véritablement rendus !
    Dans tout ce qui précède "seuls" nos deux premiers cerveaux étaient à la fête. Il nous reste le 3ème à dégourdire. Le 3ème cerveau : celui de la réflexion, celui qui peut remettre en cause des valeurs acquises et les remplacer par d'autres, celui qui peut nous faire accepter le changement comme un enrichissement, celui qui peut admettre que l'autre soit différent de moi.
    Sans cette activation des lobes frontaux, sans cet élan tentant de saisir les valeurs que l'environnement a mises en nous, nos réactions ne feront que refléter les qualités reconnues par notre système social d'appartenance. Nous ne serons ni des êtres réfléchis ni des êtres libres.

    • An achievement: when we freeze into the values ​​of a society. The example of Neolithic emergence as ownership and dominance

      If it is a value that any accords to present as natural it is the ownership, possession. Yet historians anthropologists note that the property is not completely given. It is rather recent development; certainly when the man was sedentary.

      There are about ten thousand years, probably due to changing climate conditions, the human race has abandoned his wandering life gatherer and hunter. It is set on a floor and began to exploit its riches. In a few hundred years, all over this land, nomads became sedentary, hunters became farmers.
      Developing new techniques, our ancestors began, for the first time, to produce more than necessary. Excess wheat used for sowing the following year and to prevent possible crop failure. Real small siblings were formed around a common attic - safe from the Neolithic period -. The property was the first step and with them new evils.
      On the one hand, by making it less dependent on the vagaries of the environment, humans have acquired a new power of action which no longer has therefore been denied. Man has specialized, developing more efficient techniques forever. But alongside this new situation created inequalities. A village could own that the neighboring village had not. A famine is coming and inevitably without fetched next they were not home. Battles villages have developed. In response troops specialized warriors were formed taking ancestry on peasants. A hierarchy is created, power, dominance and subjugation accompanied him.
      We do not claim that these behaviors did not exist before. We say that the emergence of property and inequality it generated a tenfold wars, created bondage and established hierarchies.
      The proof is that we find still living on small islands in the Pacific Ocean some tribes gatherer - hunters who know neither wars nor hierarchies.
      Though the story seems fictional, although the dates may be questioned, there is the strong bond that has been created there several thousand years, and we still live today between ownership, dominance and wars.

      The inherent property positive aspect is that everyone tries to cheer, to beautify his possessions. Furthermore, the material property protects humans making it less clueless to changes in its environment. The terrifying aspect is that it creates envy, jealousy, war, dominance and subjugation. What is owned is subject; objects like people.

      Let us remember what we said about the relationship with the other. From him we get the well-being, we experience him discomfort. If the other is rewarding for us, if we allow to renew our pleasure, ie to maintain our structure, we will feel the need to keep at our disposal. "Now, if another individual is in the same territory and learns that he can have fun with objects and beings that please the other, he will, too, to have its provision to renew the gratification. another oppose the argument of the property. Thus develops the concept of property appears to be the result of learning. "(Henri Laborit).

      He understood the poor possession one who says "it's one of the worst perversion that is that to keep a rose by about himself" (Brassens).

      But more than just the physical property which ultimately requires nothing to anyone - as long as everyone has enough - now we lead the quest for dominance?
      at the person gratification for the ruler added to the terror of losing this dominance. Inhibition of action, aggression, devaluation eventually the disease for those who are dominated.
      between people: the struggles (competition, war.) or avoidance.
      in the world: a waste of resources and the natural balance in favor of anything that ensures gaining power and money.

      So why not find another way? But Where? Where we did not yet really made​​!
      In all of the above "only" our first two brains were at the party. We still have the 3rd dégourdire. The third brain: the reflection, one that can challenge the acquired values ​​and replace them with others, who can make us accept change as an enrichment, it can be assumed that the other is different from me .
      Without the activation of the frontal lobes, without trying to seize the momentum values ​​that the environment has put in us, our reactions will only reflect the qualities recognized by our social system of belonging. We are neither reflected nor creatures free beings.
     
     
    Réflexion sur la vie en commun

    Un cerveau humain en fonctionnement pourrait tenir les propos qui suivent :
    Moi premier étage cérébral, je suis là pour vivre et tant qu'à faire vivre au mieux. Je veux pour cela que mes besoins soient satisfaits.
    Moi deuxième étage cérébral, je dis que vivre au mieux c'est apprendre à me faire plaisir et à éviter la douleur.
    Moi troisième étage cérébral, je veux ce que vous voulez mais je vois d'autres cerveaux, comme moi, qui le veulent également. (1) Je le veux (2) ils le veulent (3) nous sommes semblables. En conséquence nous ne pouvons vouloir séparément. Si je veux quelque chose, je dois aussi le reconnaître aux autres. Que mes sentiments "soient d'accord" ou non, je suis par cette réflexion et par tant d'autres aspects de la vie, lié aux autres. C'est parce que je réalise ce que je veux que nous le réalisons ; c'est parce que vous le réalisez que je le réalise.
    La traduction à un être humain de ce qui précède donne si je veux faire valoir mon droit au bonheur et à ma libre détermination, n'étant rien de plus qu'un être humain, je dois accorder ce droit à tout autre que moi.
    Par ce simple syllogisme, l'être humain se dit lié à l'humanité toute entière. De lui découle l'ensemble des règles et valeurs qu'il peut se donner dans son rapport à l'autre. Au sommet de la pyramide des valeurs se trouvent la tolérance - le respect des différences et du libre choix - et l'universel.
    Mais ce qui n'est pas dit dans cet énoncé c'est qu'après la réflexion, le plus dur reste à faire : mettre des paroles en pratique chaque jour, à chaque instant ; faire que le 3ème cerveau s'accorde au 2ème ; faire que le verbe devienne chair.
    Ce qui précède marque le rapport aux autres d'un être réfléchi. Un être aimant comme Thomas d'Aquin dirait : Pour mener ta vie "Aime et fait ce que tu veux". Mais n'allons pas si loin et attardons-nous déjà sur l'être réfléchi, sur son rapport à la vie en général et à lui en particulier (l'être réfléchi)

    •  Reflection on life in common

      A human brain functioning may hold about the following:
      I first brain floor, I'm here to live and for that matter to live at best. I mean why my needs are met.
      My second brain floor, I say live in better learn to enjoy myself and avoid pain.
      My third brain floor, I want what you want but I see other brains, like me, who also want. (1) I want (2) they want (3) we are similar. Therefore we can not want separately. If I want something, I must also recognize the other. My feelings "to agree" or not, I'm thinking through this and so many other aspects of life, related to the other. This is because I realize what I want than we realize; it's because you realize that I realize.

      The translation to a human being of the above gives if I want to make my right to happiness and my self-determination, being nothing more than a human being, I have to grant it to anyone but myself.
      By this simple syllogism, the human being is said to bound all mankind. It derives from the set of rules and values ​​that can be given in the report to another. At the top of the pyramid of values ​​are tolerance - respect for differences and freedom of choice - and the universal.

      But what is not said in this statement is that, after reflection, the most hard part: putting words into practice every day, every moment; to the third brain gives the second; cause the verb becomes flesh.

      The above marks over other one being reflected. Be a magnet as Thomas Aquinas would say: To lead your life "Love and do what you want." But do not go so far and let's look already being reflected on its relation to life in general and him in particular (to be reflected)
     
     
     

No comments:

Post a Comment